Salle Commune de Serpentard (2.0)

**▸ GRADE(S)** : **DDM** **▸ MESSAGES** : 901

Merci à Sewell Cassiopée pour la bannière ;)

Vous êtes devant la porte du Cachot. Pour entrer, vous prononcez le mot de passe du mois. Pénétrant dans l'ouverture créée par l'écartement des deux tableaux qui gardent l'entrée du Cachot, vous arrivez dans une pièce chaleureuse, aux dimensions impressionnantes et aux tons verdoyants. Un sol de pierre gris, parcouru de légères nervures fluorescentes qui créaient une lumière évanescente au sol, et qui donnait un côté légèrement inquiétant à la pièce.

Le mobilier était plutôt succinct, avec des fauteuils de cuir noir, monoplaces ou polyplaces, et une ou deux tables placées afin de pouvoir poser des manuels ou des livres afin de travailler. Car oui, Serpentards, vous devrez travailler afin de devenir les meilleurs résultats, car vous devez être les meilleurs dans tous les domaines ! De rares tableaux peuplent la salle aux murs grisonnants, fait de grosses pierres anciennes, qui donnent un air austère à une salle qui dégageait une atmosphère chaleureuse, paradoxalement. Le feu qui brûlait dans la cheminée était verdâtre, car ensorcelé par une puissante magie que le Directeur Sydal maîtrisait. Des torches brillant d'une lueur émeraude éclairaient également le cachot pas si sombre que cela.

Au plafond, qui était plus haut que ce que l'on pouvait attendre pour un cachot. On trouvait suspendu des luminaires aux bougies verdoyantes. La lumière verte semblait presque aussi brillante que le soleil mais ne gênait pas outre mesure la vision des élèves de Serpentard. La salle commune était spacieuse, et des bureaux de travail s'étendaient derrière l'espace afin de permettre aux bûcheurs de finir leurs devoirs. C'est ici que vous Serpentards rencontrerez vos pairs, que vous nouerez des liens de camaraderie propices à préparer vos prochains mauvais coups envers les autres maisons, et et que vous connaîtrez les derniers ragots susceptibles de vous servir à pérenniser votre supériorité. Car savoir, c'est pouvoir. Alors faites de ces lieux les vôtres, faites-les vivre, que cette salle soit le centre névralgique de la maison Serpentard !

La règle de base :

Veuillez suivre à la lettre la Doctrine de Salazar !

- Le respect absolu de l'orthographe
- Le respect des personnes (on peut se moquer mais pas être grossier, on sait être subtil)
- Ne pas s'acoquiner avec élèves d'autres maisons, sauf pour les piéger
- Faire preuve d'ambition dans la vie : ne jamais s'arrêter sur ses acquis
- Savoir prendre des initiatives : on est pas là à attendre les consignes d'un chef qui dit toujours quoi faire
- Un gradé Serpentard est un être en qui l'on peut avoir confiance, alors ne pas leur mentir
- Ne jamais trahir un Serpentard quel qu'il soit

Tout est dit dedans ! Alors suivez la doctrine, biens chers Serpents !

Shawn n'arrivait pas à fermer l'oeil. Des bribes de souvenirs récents venaient le hanter, minutes après minutes. Le jour de son adoption officiel, lorsqu'Elijah était entré dans sa chambre à l'Orphelinat pour lui proposer une nouvelle famille. Bien que méfiant, et après avoir évalué le pour/contre, il avait finalement accepté. Quelqu'un le désirait pour lui offrir un réconfort familial, une idée qui lui plaisait. Toutefois depuis la rentrée de sa septième année, ce petit bout de papier que son nouveau père adoptif gardait précieusement avait tout changé. Il était le jeune Delilah, et c'était plutôt étrange de se dire que son ancien nom de famille n'était plus qu'une vague marque de son passé.

Après tout, que savait-il de ses parents ? Pas grand chose. Seuls ses souvenirs lointains lui permettaient d'en avoir un semblant d'idée. Des mains calleuses qui le portaient parfois pour le faire voler dans la pièce, et un rire féminin chaleureux. Mais bien vite on s'était détourné de lui, le laissant de plus en plus seul avec ses jouets. Jusqu'à l"abandonner un soir devant les portes de ce qui fit sa nouvelle demeure, avec pour seul réconfort un vieil ours en peluche borgne.

Grognon, et mécontent de ne pas réussir à trouver le sommeil au milieu de la nuit le Serpentard se leva. En traversant le dortoir à pas de loups, aucune envie de se faire remarquer, il gagna la salle commune en quelques instants et alla s'asseoir face à la cheminée. Les flammes vertes hypnotisaient son esprit, lui permettant de retrouver un calme intérieur régénérateur. Assis en tailleur, nu-pied, le temps passait lentement. Une horloge sonna les deux coups du petit matin.

**▸ ANNÉE** : 1e année **▸ MESSAGES** : 13

Après ma répartition, j'eus l'immense honneur de rencontrer quelques uns de mes camarades Serpentards. Nous mangions gaiment, buvions un peu aussi. Mais surtout faisions un peu connaissance. Bien que leur compagnie m'eut été agréable, je sentis arrivé le poids du voyage dans le Poulard Express, et du voyage en barque. Je me sentais fatiguée, il me fallait rejoindre ma salle commune pour y trouver ce calme que j'appréciais tant.

Je découvrais une énorme pièce aux couleurs verte et argent. Je rejetais mes long cheveux blonds en arrière pour retrouver l'usage complet de mes yeux. Cette pièce était éclairée de façon succincte avec uniquement quelques bougies ici et là, elles aussi aux couleur de la maison des serpents.

Je m'installais dans un des fauteuils qui entouraient la cheminée. Je retirais mes chaussures pour croiser mes jambes sur le fauteuil que j'avais choisie sans le salir outre mesure. Je ne me laçais pas d'observer le feux bruler dans l'âtre. Je me demandais quel sortilège avait pu lui donner cette couleur verdâtre. Je décidais de regarder dans mes livres de cours une fois la fatigue passée pour pouvoir réaliser ce sort à mon tour.

Après quelques minutes assises là, je pensais à rejoindre un dortoir. Mais l'idée même de savoir que j'allais devoir partager un endroit restreint avec des filles, au quotidien, ne me disait rien. Les quelques jeunes filles à qui j'avais adressé la parole lors du repas me semblaient très sympathiques. Mais elles n'en restaient pas moins des gens, et les gens je les aimais bien quelques minutes par jour, pas plus.

Je me levais donc, ré enfilais mes chaussures de randonnée et partais explorer les couloirs du châteaux, j'y trouverais bien un endroit calme où dormir sans être dérangée par qui que ce soit.

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